"Quai des Orfèvres", chef-d'oeuvre au noir

"Quai des Orfèvres", un grand film d'un classicisme achevé, le chef-d'oeuvre  -bien noir- d'après-guerre de l'alors très controversé Henri-Georges Clouzot.

L'universitaire grenoblois Jean Serroy, critique et érudit cinématographique, mais aussi écrivain  a rappelé la  grande  carrière du cinéaste français, banni par son milieu à la fin des années quarante pour des graves suspicions de complaisance envers le régime nazi, puis réhabilité sous la pression de l'intelligenzia française.

Jean Serroy a restitué l'impact de son  retour sur les plateaux de tournage, avec la sortie du fameux "Quai des Orfèvres". Henri-Georges Clouzot, a t-il rappelé, à élargi son champ d'expression, signant des films plus contemporains, tels "Le salaire de la Peur" ou "Les Diaboliques" ou  "La Prisonnière", peu avant sa mort en 1967.

Le dialogue avec une salle très confortablement garnie (près de 200 adhérents présents) s'est poursuivi par le témoignage de l'ancien commandant de police et commissaire divisionnaire Marc Bacqué-Cazenave sur l'histoire prestigieuse du "36".

Un voyage captivant au coeur de la police judiciaire de Paris, aujourd'hui installée rue du Bastion, loin de l'historique quai des Orfèvres et de la Seine, qui a charrié son lot d'énigmes célèbres et de faits divers retentissants durant de  longues décennies.

Jean Serroy (à droite) a  retracé la tumultueuse carrière d'Henri-Georges Clouzot tandis que Marc Bacqué-Cazenave a évoqué l'illustre institution du "36", le  fameux Quai des Orfèvres, coeur battant de la police judicaire de Paris. Photo F.C.
Jean Serroy (à droite) a retracé la tumultueuse carrière d'Henri-Georges Clouzot tandis que Marc Bacqué-Cazenave a évoqué l'illustre institution du "36", le fameux Quai des Orfèvres, coeur battant de la police judicaire de Paris. Photo F.C.

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