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Avec Lubna Azabal, Fabrizio Rongione, Catherine Salée
Amal (« Espoir » en arabe), enseignante dans un lycée à Bruxelles, encourage ses élèves à s’exprimer librement. Avec ses méthodes pédagogiques audacieuses et son enthousiasme, elle va bouleverser leur vie. Jusqu’à en choquer certains. Amal devient la cible d’une campagne calomnieuse à la suite d’un cours controversé. Peu à peu l’enseignante va se sentir harcelée, menacée...
« Amal » explore l’intrusion de la mouvance salafiste dans les établissements scolaires ici en Belgique où l’enseignement confessionnel est toléré, sinon institutionnalisé.
Journalistique. Réalisateur engagé, documentariste reconnu, Jawad Rhalib, cinéaste belge d’origine marocaine, a été bouleversé par l’assassinat de l’enseignant français Samuel Paty. Il propose un film réaliste, à l’exemple du cinéma des frères Dardenne, tourné dans une certaine urgence et une fébrilité palpable. « Amal » est soutenu par une caméra mobile, fouillant sans fards les visages ou le secret des esprits, avec un montage nerveux, Le film au style journalisme documentaire réussi, s’inscrit dans la lignée de l’inoubliable « Entre les murs » du regretté Laurent Cantet.
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Gangrène. Amal, interprété par une formidable Luban Azabal (déjà appréciée au Ciné-club du Bassin en 2024 dans Incendies » de L. Villeneuve), séduit, trouble, bouleverse à travers cette enseignante volontaire et anti-conformiste, en butte à l’incompréhension ou l’indifférence de ses pairs et des élèves, l’hostilité sournoise et insidieuse d’un professeur de religion et le fanatisme religieux qui gangrène cette communauté enseignante. Par son caractère incandescent, "Amal" ne peut lazisser indifférent Ce thriller politico-social poignant rappelle justement le sort tragique du professeur Samuel Paty, assassinés à Conflans-Sainte-Honorine en 2020 et celui de l'enseignant Dominique Bernard à Arras en 2023, tous deux tombés sous les coups de fanatiques.